mercredi 29 mars 2017

LE VENIN DES GUEPES BRESILIENNES POUR SOIGNER LE CANCER ?

Les guêpes ont souvent mauvaise presse. Toutefois, leur réputation pourrait changer puisque des chercheurs de l’Université de Sao Paulo en collaboration avec des scientifiques anglais viennent de découvrir que le venin d’une guêpe brésilienne permettrait de lutter contre les tumeurs cancéreuses.Polybia paulista, c’est le nom de cette guêpe agressive dont les piqûres douloureuses sont très inconfortables pour l’Homme. Le venin qu’elle utilise pour se protéger ou attaquer une proie contient une molécule appelée MP1, une toxine possédant des propriétés antibactériennes. Les chercheurs de l’Université de Sao Paulo à l’origine de l’étude se sont intéressés à la toxine MP1 et ont découvert qu’elle pouvait détruire les cellules d’une tumeur cancéreuse.Selon les chercheurs, la toxine serait capable de perturber la membrane protectrice située sur l’extérieur des cellules cancéreuses en créant des « trous béants » dans ces dernières, comme nous l’explique le Dr. João Neto, co-auteur de l’étude. Les cellules saines seraient-elles épargnées par l’action de la toxine, le venin s’attaquant uniquement aux cellules possédant des lipides sur la face externe de leur membrane (Dans les cellules saines, les lipides sont localisés à l’intérieur de la membrane).Testée sur des souris en laboratoire, cette nouvelle technique n’est pas encore applicable à l’être humain, mais offre de nouvelles perspectives encourageantes pour la lutte contre le cancer de la vessie, de la prostate, mais également certaines cellules leucémiques résistantes à certains médicaments. »Cette découverte pourrait être utile dans le développement de nouvelles thérapies combinées, où de multiples médicaments sont utilisés simultanément pour traiter un cancer en attaquant les différentes parties des cellules cancéreuses en même temps« , conclut le Dr Paul Beales, un chercheur de l’Université de Leeds.Récemment j’avais vu la nouvelle sur Internet. Comme il me semblait très intéressant je me suis informé et je vous apporte les nouvelles qu’à mon avis, les études pourront avoir un avenir incroyable. Peut-être qu’un jour nous pourrons lutter contre cette terrible maladie d'une manière simple, indolore et sans danger pour les patients.

jeudi 23 mars 2017

Votre mémoire vous joue des tours ?
 C'est peut-être votre groupe sanguin

Le groupe sanguin AB pourrait bien favoriser l'apparition des troubles de la mémoire qui apparaissent avec l'âge. Une étude parue dans la revue Neurology ce mercredi 10 septembre révèle en effet une association importante entre ce groupe sanguin extrêmement rare (4% de la population) et les risques de souffrir de pertes de mémoire qui peuvent être les prémices d'une démence sénile.
L'équipe du Dr Kristine Alexander de l'université du Vermont s'est  penchée durant plus de 3 ans sur les données d'une vaste cohorte de 30.000 personnes (hommes et femmes) âgées de 45 ans et plus.
Ils ont extrait de ce groupe 495 patients chez qui sont apparus des signes de troubles cognitifs ou de troubles de la mémoire mesurés à partir de tests spécifiques. En guise de groupe témoin, les chercheurs ont sélectionné 587 autres participants chez qui les tests ne montraient aucun déclin cognitif.
Résultat : 6% des personnes souffrant de troubles de la mémoire étaient de groupe AB, tandis que le groupe témoin présentait un taux de 4% conforme à l'estimation générale dans la population. En clair, ceux connaissant un déclin cognitif, même léger, étaient beaucoup plus nombreux à être de groupe AB que ce qui est constaté dans la population mondiale.
Selon les auteurs, le groupe sanguin AB était donc associé à une hausse statistiquement significative de 82 % du risque de trouble cognitif.
Cependant, de nombreux autres facteurs sont à prendre en compte dans l'apparition de ce déclin.

Notre étude s'intéresse au groupe sanguin et aux troubles cognitifs, mais plusieurs études ont démontré que des facteurs tels qu'une pression sanguine élevée, un fort taux de cholestérol, du diabète, augmentait le risque de troubles de la cognition et de démence", explique Mary Cushman, co-auteure de l'étude.

De son côté, Simon Ridley, responsable du centre de recherche sur Alzheimer au Royaume-Uni interrogé par la BBC estime que le lien entre groupe sanguin AB et la démence ne peut pas être établi à partir de ces données et rappelle que "le meilleur moyen de garder un cerveau en bonne santé c'est un régime équilibré, ne pas fumer, et de l'exercice régulier".



Et le Dr Mary Cushman d'expliquer que "le groupe sanguin est également relié à d'autres conditions vasculaires telles que l'AVC, donc ces résultats mettent en lumière les connexions entre les problèmes vasculaires et la santé mentale. Il faut faire plus de recherches pour confirmer ces résultats."

mercredi 22 mars 2017

DETRUIRE LE CANCER

Éduquer son système immunitaire contre le cancer

 De nouvelles techniques d'immunothérapie permettent d'apprendre à l'organisme à s'attaquer à certaines tumeurs cancéreuses.
Puiser dans les puissantes ressources du système immunitaire pour lutter contre le cancer: une idée ancienne qui occupait à nouveau tous les esprits au cours du congrès de l'Asco (American Society of Clinical Oncology), en août dernier. De nouvelles techniques d'immunothérapie permettent en effet d'apprendre à l'organisme à s'attaquer aux tumeurs cancéreuses. Depuis 2010, deux nouveaux médicaments ont déjà été autorisés pour le traitement de cancers de la prostate et de mélanomes résistants aux traitements existants. Deux autres sont proches de la commercialisation et la liste s'allonge alors que la recherche contre le cancer se concentre sur cette nouvelle approche qui promet un traitement d'autant plus efficace que chaque patient devient acteur dans la lutte contre son cancer.

Une immuno-surveillance naturelle

Tout commence avec William Coley, un médecin américain qui, dans les années 1890, injecte des protéines bactériennes dans des tumeurs osseuses qui rétrécissent alors ou disparaissent. Il soupçonne que le système immunitaire, activé par ce «vaccin», s'est attaqué aux tumeurs. Cette approche conduit à la mise au point, en 1975, d'un traitement du cancer de la vessie par injection de vaccin contre la tuberculose, encore utilisé de nos jours. L'observation épidémiologique des patients immunodéprimés permet par ailleurs de constater qu'ils développent plus de cancers que la population générale. Très prometteuse, l'immunologie appliquée au cancer a cependant subi un recul majeur avec le développement des molécules cytotoxiques, qui ont connu la faveur de la recherche et des investisseurs après leurs succès dans le traitement des leucémies dans les années 1950.
L'immunologie a pu reprendre la main lorsque, dans les années 1990, la signature antigénique des tumeurs a pu être identifiée, ouvrant la porte au développement de vaccins spécifiques. Plus récemment, des chercheurs français ont établi une corrélation entre l'abondance de lymphocytes activés autour des tumeurs coliques et le pronostic des patients. «Tous ces travaux démontrent qu'il existe une immuno-surveillance naturelle des tumeurs chez l'homme», souligne le Pr Laurence Zitvogel, oncologue à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif et directrice de l'unité Inserm 1015.
Avec son équipe, elle a également démontré que les chimiothérapies sont de 10 à 100 fois plus efficaces sur des animaux dont le système immunitaire est intact. «Les cellules tumorales qui meurent grâce à la chimiothérapie ont la capacité, chez certains individus, d'enseigner aux lymphocytes présents comment détruire la tumeur.» L'objectif de tous les travaux actuels est à la fois d'identifier les patients qui ont cette capacité naturelle et de mettre au point des traitements capables de déclencher cette réponse chez les autres.
Forts de ces diverses observations, les chercheurs ont d'abord recherché des récepteurs sur la surface des lymphocytes capables d'activer la réponse du système immunitaire contre les tumeurs, une approche qui a déclenché une violente tempête immunitaire chez les premiers patients, provoquant leur mort.

À la recherche des meilleures combinaisons

La recherche se concentre désormais sur d'autres récepteurs, capables de désactiver les freins qui empêchent les lymphocytes de s'attaquer aux tumeurs. Une approche plus subtile qui a conduit, en 2011, à la mise sur le marché de l'ipilimumab, un anti-CTL-A4, contre les mélanomes métastatiques et qui se révèle très efficace pour 10 à 15 % des patients. Très proche de la commercialisation, un anti-PD-1 a été développé par une équipe japonaise et montre jusqu'à 40 % de réponses partielles ou complètes sur divers types de tumeurs. La recherche est déjà entrée dans une toute nouvelle phase, à la recherche des meilleures combinaisons pour chaque patient: plus efficace et moins toxique.
L'immunothérapie offre des promesses nouvelles aux patients mais son développement est coûteux et repose sur une collaboration étroite entre chercheurs et cliniciens mais aussi sur la participation des patients. «Pour la première fois, nous allons pouvoir dire aux patients qu'ils peuvent s'investir dans leur traitement puisque c'est leur propre système immunitaire qui lutte», souligne le Pr Danila Valmori, directrice de l'unité Inserm 1102 à l'université de Nantes. Enthousiaste, elle explique que tout peut aller très vite à partir d'aujourd'hui mais que les patients doivent être mieux informés et plus actifs pour participer aux essais, même lorsqu'ils ont lieu un peu loin de chez eux: «Tout nouveau médicament est disponible dans au moins un centre de recherche en France et, lorsque les traitements existants échouent, il ne faut pas lâcher prise.» LEFIGARO.fr

mercredi 15 mars 2017

Doute sur la nouvelle façon de traiter les cancers: Chirurgie ''monobloc''?

En lisant l'article «La nouvelle façon de traiter les cancers» j'ai remarqué un petit sujet qui m'a attiré beaucoup l'attention.
D'après le texte, dans l'année 1890, ''La chirurgie «monobloc»  devient le traitement standard jusqu'en 1970''.

Comme je ne le comprenais bien, je me suis renseignée un peu:
 ''Ce concept est basé sur le mode de dissémination de la tumeur cancéreuse et sur l'impossibilité pour le chirugien d'être certain que les limites de l'excision sont saines, et c'est pour cela qu'il faut prendre en bloc la tumeur''.
Donc, de quoi s'agit exactement cette chirurgie ''monobloc''? 

Monologue sur le cancer et la biotecnologie.

J'ai trouvé une vidéo très intéressant sur le cancer, et en plus, c'est un monologue! Le problème: c'est en spagnol. Même si, je vous encourage à le regarder!


mardi 14 mars 2017

Jack Andraka, le fils qui a conçu un méthode pour la detection précoce du cancer

Avec 15 ans, ce jeune du Maryland a vécu le décès d'un ami intime de sa famille à cause d'un cancer du pancréas. Alors il s'est rendu compte de qu'il  devait faire quelque chose pour améliorer l'espérance de vie de ces patients. «La science peut aider à résoudre plusieurs des problèmes que la société a», assure le jeune homme.



On a beaucoup parlé ces dernières semaines de ce brillant adolescent de 16 ans après avoir conçu une méthode de détection précoce de cancer du pancréas, y compris celui d'ovaires et de poumon. on a même dit que les grandes pharmaciennes contrediraient l'idee d'un test si bon marché que, de pouvoir être commercialisé, il ruinerait les grandes compagnies.




La réputation de Jack Andraka grandissait ces derniers mois après qu'il participe dans les prestigieuses TED Conferences, le congrès annuel de l'organisation sans bût lucratif TED avec l'objectif de faire connaître les idées qui peuvent changer le monde. La sienne, bien sûr, peut le faire : son investigation sur comment détecter précocement le cancer du pancréas lui a valu le prix dans l'ISEF 2012 (Intel International Science and Engineering Fair), la plus grande compétition internationale de science à un niveau préuniversitaire dans laquelle 1.500 jeunes scientifiques de 70 pays ont participé.



Mais : comment arrive un jeune de 15 ans à se préoccuper du cancer du pancréas ? «Il y a un peu plus d'un an je ne savais même pas qu'est-ce que c'était le pancréas», avoue Jack. Cependant, quand un ami intime de sa famille est décédé à consequence de ce cancer, il a commencé à y s'intéresser.


"Je me suis mis à faire des recherches dans les meilleures sources de l'information auxquelles tout adolescent peut accéder grâce à Internet, Google et Wikipedia, et j'ai été surpris par ce que j'ai trouvé : 85 % des cas de cancers des pancréas sont détectés d'une forme tardive telle que seulement 2 % de ces patients ont le possibilité de survivre", affirme.


Écrasé par les chiffres, Jack Andraka a décidé de faire des recherches tout seul avec l'objectif de trouver quelque chose qui permettait de détecter précocement ce type de cancer d'une forme rapide, bon marché et effective, et de mettre fin à la vieille technique utilisée actuellement qui, en plus d'être vieille, est chère (800 dollars) et inexacte.


Le premier pas dans sa recherche a consisté à donner avec la protéine qui se trouve de forme abondante dans le sang des personnes avec ce type de cancer dans des étapes précoces: la mesoteline. Mais : comment la détecter ? "Je lisait l'un de mes articles favoris sur les nanotubes de carbone dans une classe une Biologie (de petits tubes de carbone avec quelques propriétés électriques incroyables), tandis que j'écoutait mon professeur de parler des anticorps", le jeune s'éveille.


Alors une idée l'est venue à l'esprit : "Qu'est-ce qu'il passe si je combine ce que je lisait (des nanotubes) avec ce que le professeur nous expliquait (des anticorps) ?".
Ainsi, il a mêlé les nanotubes avec la mesoteline. "Après, j'ai mouillé de petites bandes de papier avec ce mélange et je me suis rendu compte que j'avait imaginé une forme de détecter le cancer", assure le jeune. De cette façon, les niveaux de mesoteline peuvent être détectés, un biomarqueur du cancer du pancréas.


Ce détecteur de papier coûte trois centimes, il est fiable presque à 100 %, il est 168 fois plus rapide que l'actuel système et offre le résultat dans seulement cinq minutes .

lundi 6 mars 2017

Ganador de Famelab España 2013- Eduardo Sáenz de Cabezón

LES DONÉES SUR LA DONATION DE MÉDULE ON CHANGÉ:

Comme je crois que tous savez, il y a quelques jours que Pablo Raéz est mort (25 février). Et avant sa mort il avait dit qu'il voudraiit obténir que les donations augmentent.
Il a reussi, trois jours après sa mort les donations ont passé de 7/8 par jour jusqu'a 70 dans la Communauté Valencienne

Le dragon de Komodo, un curieux animal

Aujourd'hui c'est le 37ème anniversaire du Parc national de Komodo et pour le célébrer, nous pouvons faire un peu de la recherche sur cet animal.


Le plus grand lézard qui habite à la Terre est le Varanus komodoensis, ou plus connu comme dragon de Komodo. Et qu'est-ce qui est ce qui rend si intéressant le grand dinosaure qui reste sur notre planète ?


L'île qui porte son nom

L'île de Komodo est située en Indonésie. Il fait partie du Parc national de Komodo, déclaré Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO et considéré l'une des 7 merveilles naturelles du monde.


Le dragon de Komodo, un poids lourd

Avec 70 kgs et jusqu'à 3 mètres de long, ce lézard gigantesque est un fossile vivant, une relique de valeur incalculable qui est née dans l'archipel indonésien à peu près il y a 4 millions d'années, quand il a commencé à se distinguer du genre Varanus.

Ces bêtes carnassières peuvent vivre jusqu'à 50 ans, les femelles en tardant 9 ans à mourir sexuellement et 10 ans les mâles.


Il ne laisse pas exclusivement de KO par des bactéries toxiques

La morsure de Varanus komodoensis est un peu spéciale. Depuis toujours on a cru qu'il disposait des dizaines d'espèces différentes de bactéries qui intoxiquaient les prisonnières après la morsure et provoquaient sa mort des jours après. Cependant, une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, écarte cette théorie.

Il a été découvert grâce à des techniques de résonance magnétique, que le dragon de Komodo utilise un mécanisme sophistiqué qui injecte du poison avec une combinaison intelligente de toxines hypotenseur et anticoagulantes, en provoquant que tu saignes abondamment rapidement.
Dans un ajout aux ceps bactériens uniques, qui se multiplient et infectent à une vitesse vertigineuse.


Une reproduction curieuse

Une autre donnée intéressante consiste en que dans cette espèce se rend un phénomène reproductif appelé parthénogenèse. Les femelles de dragon de Komodo sont capables d'avoir des petits sans être fécondées par un mâle. Il arrive aussi dans des insectes, des oiseaux, des reptiles et même des requins.

Ils naissent des oeufs et tandis qu'ils sont jeunes passent le jour hors de danger sur les arbres, en baissant pour manger.



Et ce serait tout, j'espère qu'il vous a semblé intéressant et que maintenant vous savez un peu plus de ce curieux animal.
LA SEXUALITÉ AVEC NÉANDERTAL NOUS A APPORTÉ… LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Des scientifiques barcelonais suggèrent que la forme la plus agressive du papillomavirus humain (HPV), à l’origine de la plupart des cancers du col de l’utérus, pourrait venir de l’Homme de Néandertal ou de son homologue denisovien.

Le papillomavirus humain, également résumé sous le sigle HPV, est un virus malheureusement commun, qui se répand sous de nombreuses formes. Parmi elles, certaines sont sans danger, d’autres provoquent des verrues génitales pas très belles à voir, tandis que d’autres, les variants 16 et 18, ont un potentiel cancérogène important et sont à l’origine de la majorité des cancers du col de l’utérus chez la femme, ou de cancers de la gorge chez l’homme.
Au passage, même si ce n’est pas le fond de cet article, il se transmet par voie sexuelle, donc le préservatif reste une façon simple de s’en préserver. D’autre part, il existe un vaccin protégeant les jeunes gens contre une infection par ce virus.
HPV16, TROP VIEUX POUR ÊTRE LE PROPRE DE SAPIENS
Quel rapport avec Néandertal et l’Homme de Denisova, me direz-vous ? Vous allez vite comprendre ! Car une telle diversité de formes signifie que ce HPV sévit depuis longtemps, très longtemps, et qu’il n’a pas cessé de muter millénaire après millénaire.
Un trio de chercheurs catalans basé au Laboratoire infections et cancers de Barcelone a enquêté sur la question. Dans la revue Molecular Biology and Evolution, leurs conclusions, déterminées par des méthodes statistiques, révèlent que ce virus toucherait l’humanité depuis 500 000 ans au moins.
Un demi-million d’années ? Ainsi, le HPV n’aurait pas pu apparaître en premier lieu chez notre espèce, Homo sapiens, dont les spécimens les plus anciens sont datés de 195 000 ans. Seuls nos ancêtres ont pu être à l’origine de la contamination.
Oui, mais comment expliquer sa dispersion ? Le HPV 16, par exemple, parmi les plus dangereux, ne se retrouve quasiment pas en Afrique sub-saharienne, là où pourtant, notre espèce a vu le jour, tandis qu’il est commun dans le reste du monde.
ÇA CAPOTE QUAND IL N’Y A PAS DE CAPOTE
Les auteurs sont donc partis de deux hypothèse : soit ce variant est apparu chez les premiers Homo sapiens à quitter l’Afrique et coloniser le monde entier, il y a 70 000 ans environ, soit il s’est développé chez les populations de Néandertalien et de Dénisoviens, qui peuplaient l’Eurasie jusqu’il y a 40 000 ans et avec lesquels les pionniers sapiens ont fricoté.
Leurs résultats semblent donner davantage de crédit à cette seconde théorie.

Voici, en résumé, ce qu’ils avancent: Selon eux, le variant HPV16 existe depuis bien longtemps, mais aurait évolué en deux formes. Chez les aïeuls (grands-parents) des deux espèces disparues serait apparu le variant HPV16, celui qui est à l’origine de la forme qui nous empoisonne la vie aujourd’hui. Dans les tissus des Homo sapiens qui ont quitté l'Afrique devait survivre le HPV16.

Sauf que ces derniers, en conquérant l’Eurasie, ont rencontré leurs cousins Néandertaliens et Dénisoviens, et qu’ils ont même flirté avec, au point qu’Africains sub-saharien mis à part, tous possédons une maigre portion de leur ADN en nous. Et lors de ces rapports, nos ancêtres auraient hérité de HPV16A, avant de le répandre à travers les 4 autres continents. Ces espères humaines disparues nous ont donc légué des verrues génitales et des cancers, d’après les scientifiques. Si seulement ils avaient pris le temps, à l’époque, de fabriquer des préservatifs en cuir de renne!

mercredi 1 mars 2017

BESTIOLES AU FROID

Congélation du moucheron

Par Edouard Launet — 16 août 2008 à 04:38

Le plus grand animal terrestre de l'Antarctique est. un moucheron sans ailes d'un gros centimètre de long. Belgica antarctica est son petit nom, pour les scientifiques.
Et les ours blancs, ne sont-ils pas plus grands ? Oui, mais ces animaux fréquentent plutôt le pôle Nord que le pôle Sud. Et les manchots ? Et les phoques ? Ce ne sont pas des animaux purement terrestres, puisqu'ils passent une grande partie de leur temps dans l'eau. Et les chercheurs engoncés dans leurs doudounes polaires ? Ils comptent pour du beurre parce qu'ils ne mettent pas beaucoup le nez dehors. Et les Extraterrestres qui vivent cachés sous le pôle Sud ? Vous avez vraiment de singulières lectures.
Non, on n'a jamais rien vu de plus gros que Belgica antarctica sous le cercle antarctique, à l'état endémique du moins. Ce moucheron est d'ailleurs le seul insecte du continent blanc. Il vit principalement dans les colonies de manchots, où il se nourrit d'algues et d'excréments. Sa durée de vie est de deux ans à l'état larvaire, et de dix jours comme moucheron.
La larve supporte d'être congelée et déshydratée (jusqu'à 65 % de ses fluides). Elle combat les grands froids en produisant en permanence des protéines de choc thermique. Les milieux salins ou acides ne lui font pas peur. Le moucheron résiste très bien aux vents violents (jusqu'à 300 km/h) puisqu'il n'a pas d'ailes. Et il ne fait pas coucou avec ses papattes quand on le prend en photo.
Résister au climat du continent blanc, où la température peut chuter sous les - 80 °C, est un privilège partagé par très peu d'autres bestioles, toutes plus petites que Belgica antarctica et n'appartenant pas à la classe des insectes.
Il y a Cryptopygus antarcticus, un collembole (sorte de minuscule crustacé terrestre). On connaît sur Terre au moins 7 000 espèces de collemboles, mais celle-là est la seule dont le joli minois se soit retrouvé sur un timbre (des îles Malouines).
Autre habitant terrestre du Grand Sud, Ixodes uriae, une tique - ordre des acariens - qui se nourrit du sang des oiseaux de là-bas : manchots et pétrels. La bestiole peut ne s'alimenter qu'une fois par an, et supporte une large fourchette de température, de - 30 °C à + 40 °C. Ce dur à cuire vit trois ans. Aucun timbre à son effigie pour l'heure. Enfin voici Alaskozetes antarcticus, pauvre acarien qui vit sous les cailloux de l'Antarctique (le goéland breton coule des jours plus doux). Le continent antarctique n'est donc pas une grande terre d'avenir pour les invertébrés.
Pour en revenir à Belgica antarctica, sachez que dans toutes les stations scientifiques de l'Antarctique court la blague (belge) suivante. C'est M. Belgica qui annonce à Mme Belgica : «Chérie, j'ai gagné un voyage, fais tes valises !» Elle : «Chouette ! Je prends laquelle de valise, celle d'été ou celle d'hiver ?» Lui : «Les deux : tu te casses !» Les hivers sont longs au pôle Sud, et les chercheurs sont de grands enfants.
Edouard Launet
Resultado de imagen de belgica antarctica

Les effets d'une balade sur ton cerveau