LA SEXUALITÉ AVEC NÉANDERTAL NOUS
A APPORTÉ… LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Des scientifiques barcelonais suggèrent que la
forme la plus agressive du papillomavirus humain (HPV), à l’origine de la
plupart des cancers du col de l’utérus, pourrait venir de l’Homme de
Néandertal ou de son homologue denisovien.
Le papillomavirus humain, également
résumé sous le sigle HPV, est un virus malheureusement commun, qui se répand
sous de nombreuses formes. Parmi elles, certaines sont sans danger, d’autres
provoquent des verrues génitales pas très belles à voir, tandis que d’autres,
les variants 16 et 18, ont un potentiel cancérogène important et sont à
l’origine de la majorité des cancers du col de l’utérus chez la femme, ou de
cancers de la gorge chez l’homme.
Au passage, même si ce n’est pas le fond de cet article, il se transmet par
voie sexuelle, donc le préservatif reste une façon simple de s’en préserver.
D’autre part, il existe un vaccin protégeant les jeunes gens contre une
infection par ce virus.
HPV16, TROP
VIEUX POUR ÊTRE LE PROPRE DE SAPIENS
Quel rapport avec Néandertal et l’Homme de Denisova, me direz-vous ? Vous allez vite comprendre ! Car une telle diversité de
formes signifie que ce HPV sévit depuis longtemps, très longtemps, et qu’il n’a
pas cessé de muter millénaire après millénaire.
Un trio de chercheurs catalans basé au Laboratoire infections et cancers de
Barcelone a enquêté sur la question. Dans la
revue Molecular Biology and Evolution, leurs conclusions, déterminées par des méthodes statistiques, révèlent
que ce virus toucherait l’humanité depuis 500 000 ans au moins.
Un demi-million d’années ? Ainsi, le HPV n’aurait pas pu apparaître en
premier lieu chez notre espèce, Homo sapiens, dont les spécimens
les plus anciens sont datés de 195 000 ans. Seuls nos ancêtres ont pu être
à l’origine de la contamination.
Oui, mais comment expliquer sa dispersion ? Le HPV 16, par exemple, parmi
les plus dangereux, ne se retrouve quasiment pas en Afrique sub-saharienne, là
où pourtant, notre espèce a vu le jour, tandis qu’il est commun dans le reste
du monde.
ÇA CAPOTE QUAND IL N’Y A PAS DE
CAPOTE
Les auteurs sont donc partis de deux hypothèse : soit ce variant est apparu
chez les premiers Homo sapiens à quitter l’Afrique et
coloniser le monde entier, il y a 70 000 ans environ, soit il s’est développé
chez les populations de Néandertalien et de
Dénisoviens, qui peuplaient l’Eurasie jusqu’il y a 40 000 ans et avec lesquels
les pionniers sapiens ont fricoté.
Leurs résultats semblent donner davantage de crédit à cette seconde théorie.
Voici, en résumé, ce qu’ils avancent: Selon eux, le variant HPV16 existe depuis
bien longtemps, mais aurait évolué en deux formes. Chez les aïeuls (grands-parents) des deux
espèces disparues serait apparu le variant HPV16, celui qui est à l’origine de
la forme qui nous empoisonne la vie aujourd’hui. Dans les tissus des Homo
sapiens qui ont quitté l'Afrique devait survivre le HPV16.
Sauf que ces derniers, en conquérant l’Eurasie, ont rencontré leurs cousins
Néandertaliens et Dénisoviens, et qu’ils ont même flirté avec, au point
qu’Africains sub-saharien mis à part, tous possédons une maigre portion de leur ADN en nous.
Et lors de ces rapports, nos ancêtres auraient hérité de HPV16A, avant de le
répandre à travers les 4 autres continents. Ces espères humaines disparues nous
ont donc légué des verrues génitales et des cancers, d’après les scientifiques.
Si seulement ils avaient pris le temps, à l’époque, de fabriquer des
préservatifs en cuir de renne!
J'ai trouvé cet article qui m'a frappé car il met en relation le sujet de l'Evolution que nous avions traité et celui du cancer qu'on est en train d'aborder.
RépondreSupprimerJ'espére que vous le trouviez intéressant
c'est très intéresant voir comme une chose actúele comme c'est la cáncer de l'uterus; provient de nos ancêtres, beaucoup des années avant.
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