Éduquer son système immunitaire contre le cancer
De nouvelles techniques d'immunothérapie permettent d'apprendre à l'organisme à s'attaquer à certaines tumeurs cancéreuses.
Puiser dans les puissantes ressources du système immunitaire pour lutter contre le cancer: une idée ancienne qui occupait à nouveau tous les esprits au cours du congrès de l'Asco (American Society of Clinical Oncology), en août dernier. De nouvelles techniques d'immunothérapie permettent en effet d'apprendre à l'organisme à s'attaquer aux tumeurs cancéreuses. Depuis 2010, deux nouveaux médicaments ont déjà été autorisés pour le traitement de cancers de la prostate et de mélanomes résistants aux traitements existants. Deux autres sont proches de la commercialisation et la liste s'allonge alors que la recherche contre le cancer se concentre sur cette nouvelle approche qui promet un traitement d'autant plus efficace que chaque patient devient acteur dans la lutte contre son cancer.
Une immuno-surveillance naturelle
Tout commence avec William Coley, un médecin américain qui, dans les années 1890, injecte des protéines bactériennes dans des tumeurs osseuses qui rétrécissent alors ou disparaissent. Il soupçonne que le système immunitaire, activé par ce «vaccin», s'est attaqué aux tumeurs. Cette approche conduit à la mise au point, en 1975, d'un traitement du cancer de la vessie par injection de vaccin contre la tuberculose, encore utilisé de nos jours. L'observation épidémiologique des patients immunodéprimés permet par ailleurs de constater qu'ils développent plus de cancers que la population générale. Très prometteuse, l'immunologie appliquée au cancer a cependant subi un recul majeur avec le développement des molécules cytotoxiques, qui ont connu la faveur de la recherche et des investisseurs après leurs succès dans le traitement des leucémies dans les années 1950.
L'immunologie a pu reprendre la main lorsque, dans les années 1990, la signature antigénique des tumeurs a pu être identifiée, ouvrant la porte au développement de vaccins spécifiques. Plus récemment, des chercheurs français ont établi une corrélation entre l'abondance de lymphocytes activés autour des tumeurs coliques et le pronostic des patients. «Tous ces travaux démontrent qu'il existe une immuno-surveillance naturelle des tumeurs chez l'homme», souligne le Pr Laurence Zitvogel, oncologue à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif et directrice de l'unité Inserm 1015.
Avec son équipe, elle a également démontré que les chimiothérapies sont de 10 à 100 fois plus efficaces sur des animaux dont le système immunitaire est intact. «Les cellules tumorales qui meurent grâce à la chimiothérapie ont la capacité, chez certains individus, d'enseigner aux lymphocytes présents comment détruire la tumeur.» L'objectif de tous les travaux actuels est à la fois d'identifier les patients qui ont cette capacité naturelle et de mettre au point des traitements capables de déclencher cette réponse chez les autres.
Forts de ces diverses observations, les chercheurs ont d'abord recherché des récepteurs sur la surface des lymphocytes capables d'activer la réponse du système immunitaire contre les tumeurs, une approche qui a déclenché une violente tempête immunitaire chez les premiers patients, provoquant leur mort.
À la recherche des meilleures combinaisons
La recherche se concentre désormais sur d'autres récepteurs, capables de désactiver les freins qui empêchent les lymphocytes de s'attaquer aux tumeurs. Une approche plus subtile qui a conduit, en 2011, à la mise sur le marché de l'ipilimumab, un anti-CTL-A4, contre les mélanomes métastatiques et qui se révèle très efficace pour 10 à 15 % des patients. Très proche de la commercialisation, un anti-PD-1 a été développé par une équipe japonaise et montre jusqu'à 40 % de réponses partielles ou complètes sur divers types de tumeurs. La recherche est déjà entrée dans une toute nouvelle phase, à la recherche des meilleures combinaisons pour chaque patient: plus efficace et moins toxique.
L'immunothérapie offre des promesses nouvelles aux patients mais son développement est coûteux et repose sur une collaboration étroite entre chercheurs et cliniciens mais aussi sur la participation des patients. «Pour la première fois, nous allons pouvoir dire aux patients qu'ils peuvent s'investir dans leur traitement puisque c'est leur propre système immunitaire qui lutte», souligne le Pr Danila Valmori, directrice de l'unité Inserm 1102 à l'université de Nantes. Enthousiaste, elle explique que tout peut aller très vite à partir d'aujourd'hui mais que les patients doivent être mieux informés et plus actifs pour participer aux essais, même lorsqu'ils ont lieu un peu loin de chez eux: «Tout nouveau médicament est disponible dans au moins un centre de recherche en France et, lorsque les traitements existants échouent, il ne faut pas lâcher prise.» LEFIGARO.fr
En lisant cet article, il paraît que le remède du cancer c'est juste au coin de la rue! Il faut seulement attendre pour que le médicament se commercialise tôt.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé l'article très intéressant. Enplus, j'espère qu'il y ait en peu de temps la solution final contra le cancer.
RépondreSupprimerÀ mon avis, ce qui m'est attiré le plus l'attention c'est la part où on parlait de comment lutter contre le cancer et comment les lympocythes pouvaient tuer la tumeur !
Bon... l'article est de 2013... peut-être qu'on soit plus proche au réméde du cancer ?
LEONA KNIGHT
RépondreSupprimerJe suis leona knight
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